ORIS 3 (SÉRIE DE 40 TÊTES) Kevin-Ademola Sangosanya

  • Dimensions : 28 × 48 cm
  • Année : 2022
  • Médium : Café Ecorce de bois Encre de Chine Feutre Technique mixte
  • Support : Toile sur papier marouflé sur bois
  • Signature : Signé et daté par l'artiste
  • Tirages : Oeuvre unique

1 500.00 inc. Vat

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ŒUVRE

L’œuvre Yoruba Trinity, l’expérience de la matière selon IFA et la série des têtes (Oris), réalisées à l’occasion de l’exposition OBJECTS IN MOTION WILL STAY IN MOTION (An in depth conversation with the Ori), sont une extraordinaire porte d’accès à son univers unique, autant par leur esthétique que par leur symbolique. Elles sont une transcription visuelle du concept spirituel de « Ori », sorte d’« intuition », la voix et le moteur qui nous guide. Se traduisant littéralement par « tête », « Ori » pourrait faire écho dans la culture occidentale avec l’inconscient ou le « surmoi ». C’est un être dans l’être, avec sa propre volonté, un esprit qui a choisi une tête et un corps pour s’incarner.

La série des 40 têtes Oris symbolise ainsi toute la variété et le potentiel des différents « goûts » et formes de la «tête ». « Quelle est la nôtre ? » « Comment la reconnaître ? ». C’est à notre propre identité que Kevin-Adémola vient nous confronter. Car c’est elle qui fait de nous ce que nous sommes. Il faut donc savoir s’écouter pour trouver celle qui nous correspond. Les œuvres de Sangosanya peuvent donc elles-mêmes être perçues comme des « guides » métaphysiques mais aussi « physiques » (à la fois visuels et tactiles) vers cet alignement.

Le contour des têtes sont de plus composés d’un damier à petits carreaux blancs-beiges et noirs qui, tel le monde de Matrix, évoque l’univers onirique de l’esprit de l’artiste, un monde intérieur dans lequel nous sommes ici projetés comme pour mieux parvenir à toucher du doigt l’essence de son âme.


ARTISTE

D’origine Française et Yoruba, Kevin-Ademola SANGOSANYA est né à Longjumeau (91) en 1996. Même si le milieu dans lequel il grandit ne le destinait pas à devenir artiste, sa mère étant une scientifique issue d’un milieu ouvrier et son père, un immigré nigérian ancien militaire, il ressent très jeune un besoin vital de dessiner à longueur de journée. Sa mère l’incite à prendre des cours de dessins après le collège, mais comme il peint surtout des monstres et des dinosaures, il est rapidement dirigé vers une carrière scientifique. A 15 ans il veut être paléontologue puis généticien spécialisé en espèces en voie d’extinction. Son amour pour le Nigeria où il voyage très souvent depuis sa tendre enfance pour rendre visite à ses grands-parents, le porte à se focaliser sur les gorilles menacés. Pensant que la meilleure manière les protéger serait de leur permettre de vivre dans un environnement où ils ne seraient pas chassés, il décide après son bac de se concentrer sur le développement durable et débute des étude d’ingénieur en agronomie. A 17 ans il découvre l’indépendance et la vie étudiante. Il quitte le nid familial pour se rapprocher de Paris et s’installe en résidence à Cergy. Il effectue de nombreux stages à l’étranger dans le cadre de ses études, dont son stage de fin de diplôme où il passera 8 mois au Nigeria à travailler à la conservation des espèce forestières, la reforestation, et l’étude de plantes médicinales, alimentaires et sacrées qui font le lien entre les trois domaines qui le passionne, la préservation de la culture, la sustentation des populations et la spiritualité.

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