L’homme Presse Antonio Seguí

  • Dimensions : 61 × 76 cm
  • Année : 2012
  • Matériaux : Acier peint
  • Thèmes : Figuratif
  • Ton : Tons colorés
  • Signature : Signé
  • Mouvement : Nouveau réalisme

Plus d’informations

ANTONIO SEGUÌ

2012

L'HOMME PRESSÉ


Édition "Art For All",
2012 - Éd. 2020,
Fonte de métal peint,
H. 13,5 x L. 16 x P. 4,5 cm - 450 gr.
Signé sur la base et numéroté à 999 ex.
Dim. de la boite (avec étui de protection) : H. 18,5 x L. 20 x P. 6,5 cm.


ŒUVRE

« Une grande partie de mon travail est une reconstruction historique de mon enfance. En Argentine, quand j’étais petit, au moment de la guerre, tous les jouets qui venaient du Japon et d’Europe ont disparu et les gens ont commencé à inventer des jouets pour les vendre dans les marchés avec du bois peint. Entre 1965 et 1968 j’ai préparé une exposition pour la Galerie Jean Boucher et la Galerie Claude Bernard avec des œuvres qui étaient une forme de “reproduction” plus ou moins proche de tous ces jouets populaires » (Antonio Seguí, Août 2009).

Par ses figures aux traits simples déambulant au cœur des villes, Antonio Seguí dépeint avec facétie et humour la comédie humaine. « Naturellement, j’aime fouiller à l’intérieur de l’individu, comprendre ses conflits, mettre à jour ses joies. » nous dit-il. Si une partie des éléments qu’il propose dans ses œuvres est liée à sa propre histoire (comme le chapeau, signe commun aux hommes de toutes classes sociales confondue dans l’Argentine de son enfance), le plus important à ses yeux est de laisser au spectateur le soin de construire sa propre histoire. L’homme moderne, qu’il croque avec plaisir et ironie, pressé et urbain, échappe alors à la grisaille quotidienne en se parant de couleurs vives, dans une éternelle quête de bonheur et de chaleur.


ARTISTE

Né à Córdoba (Argentine) en 1934, Antonio Seguí étudie en France et en Espagne au début des années 1950 puis voyage à travers l’Europe et l’Amérique Latine. En 1963 il représente l’Argentine à la Biennale de Paris et s’installe définitivement dans la capitale parisienne.

Dans ses œuvres, en marge du Pop’art et de la Nouvelle Figuration, le réalisme est de rigueur, mais c’est un réalisme « féérique », empreint des couleurs chaudes, du bruit et des foules des grandes cités d’Amérique Latine.

Sur de multiples supports, de la peinture à la photographie et de la lithographie à la sculpture monumentale, il traite avec humour et ironie du spectacle bouillonnant de la vie urbaine, construisant une sorte de théâtre sur la scène duquel s'ébat un homme en mouvement recherchant sa place dans le monde. Il y dépeint toute une galerie de personnages dont les traits sont volontairement simplifiés, comme pour leur donner plus de liberté et une dimension faussement naïve et utopique.