Balikisu Sungbo #1 Kevin-Ademola Sangosanya

  • Dimensions : 300 × 230 cm
  • Année : 2022
  • Médium : feuilles de la forêt sacrée  encre de chine acrylique collage poudres minérales fusain sur toile / sur bois
  • Support : Bois Toile
  • Tirages : Oeuvre unique
  • Signature : Signé et daté par l'artiste

Plus d’informations

Les œuvres de Sangosanya peuvent elles-mêmes être perçues comme des « guides » métaphysiques mais aussi « physiques » (à la fois visuels et tactiles) vers l’alignement. Conscient que nous sommes encore à l’heure actuelle formatés par notre condition de genre, d’âge ou de culture, il comprend que seul l’art pourra lui permettre de se transcender. Pour lui, homme jeune, noir, métisse, porteur d’une double culture et véhiculant une image péjorée de la culture et l’identité africaine, l’important est de questionner cette identité mixée en comprenant son origine mais également en construisant un nouveau langage pour en offrir un accès inédit.


ARTISTE

D’origine Française et Yoruba, Kevin-Ademola SANGOSANYA est né à Longjumeau (91) en 1996. Même si le milieu dans lequel il grandit ne le destinait pas à devenir artiste, sa mère étant une scientifique issue d’un milieu ouvrier et son père, un immigré nigérian ancien militaire, il ressent très jeune un besoin vital de dessiner à longueur de journée. Sa mère l’incite à prendre des cours de dessins après le collège, mais comme il peint surtout des monstres et des dinosaures, il est rapidement dirigé vers une carrière scientifique. A 15 ans il veut être paléontologue puis généticien spécialisé en espèces en voie d’extinction. Son amour pour le Nigeria où il voyage très souvent depuis sa tendre enfance pour rendre visite à ses grands-parents, le porte à se focaliser sur les gorilles menacés. Pensant que la meilleure manière les protéger serait de leur permettre de vivre dans un environnement où ils ne seraient pas chassés, il décide après son bac de se concentrer sur le développement durable et débute des étude d’ingénieur en agronomie. A 17 ans il découvre l’indépendance et la vie étudiante. Il quitte le nid familial pour se rapprocher de Paris et s’installe en résidence à Cergy. Il effectue de nombreux stages à l’étranger dans le cadre de ses études, dont son stage de fin de diplôme où il passera 8 mois au Nigeria à travailler à la conservation des espèce forestières, la reforestation, et l’étude de plantes médicinales, alimentaires et sacrées qui font le lien entre les trois domaines qui le passionne, la préservation de la culture, la sustentation des populations et la spiritualité.